What’s up in town ?Sebastian & AkemiManger, boire, bosser, dormir. Et le fun dans tout ça ? Aller venez, je vous offre les beautés d’Osaka ! Chez nous, on sait faire de jolies choses ! Flashback – avril 2017Encore une belle journée au pays du soleil levant. Et dans notre magnifique ville d’Osaka. C’est avec un programme plutôt chargé que j’ai quitté la maison ce matin : des courses pour l’école (livres et fournitures en tous genres) et surtout le besoin de renouveler mon matériel de dessin et de trouver de nouveaux tissus. J’ai entendu parler d’une boutique en ville qui fait du déstockage. Alors c’est par là que j’ai commencé avant tout autre chose. Je n’ai pas trouvé de rouleau de tissu à proprement parlé mais tout un tas de vêtements vraiment bradés. J’ai pris parmi les tailles les plus grandes pour pouvoir découdre et récupérer les pièces de tissus à retailler pour faire des choses à ma taille. J’ai même trouvé quelques chemises plutôt sympas que je pourrais retravailler pour mon meilleur ami. Ça valait largement la peine de se lever aussi tôt un samedi. J’ai à peine dépensé la moitié de l’argent que j’avais pour mes tissus, ce qui me laisser largement de quoi acheter quelques mètres du superbe tissu que j’ai vu à la mercerie. Superbe mais un peu cher. Plus maintenant ! Mais avant de me rendre à la mercerie, je suis passée dans les deux librairies dans lesquelles je devais aller. Cela fait deux semaines qu’on a repris les cours, et on commence à avoir des commandes plus spécifiques : comme par exemple les livres qu’on va lire pendant l’année. Et comme je préfère les avoir à la maison et être sûre de pouvoir les lire, je m’y prends le plus tôt possible. Et en même temps j’en profiter pour reprendre quelques crayons et surtout des feuilles pour dessiner.
Messages : 108 Inscrit le : 06/10/2018 Crédits : Tag, Pixie Dust, Angie & Chevalisse pour les avatars Célébrité : Mariano Di Vaio Ma présentation : par ici Ma fiche de liens : par là
Cela fait à peine deux semaines que Sebastian a posé le pied sur le sol nippon et le changement est grand. La langue pour commencer, parce que Sebastian ne parle pas un seul mot de japonais - à part peut-être deux ou trois formules de politesse qu’il peine à sortir correctement – mais surtout la culture parce que c’est un sacré choc pour lui. Lui qui a grandi baigné entre la culture chilienne de sa famille et sa propre culture américaine n’a pourtant jamais connu ce dépaysement. Il sait qu’il va devoir faire des efforts pour s’intégrer à la ville parce que sinon il risque de finir en pleurs dans une ruelle d’Osaka.
Alors aujourd’hui il profite de son jour de congé pour aller se familiariser un peu avec la ville. Depuis qu’il est à Osaka, il a passé le plus clair de son temps dans l’école où il enseigne en tant que professeur assistant ou bien dans la toute petite chambre de l’appartement qu’il partage avec un coloc un peu étrange qui ne parle pas beaucoup. Mais dans la précipitation de son déménagement à Osaka, il n’a pas réussi à trouver mieux que ce petit appartement un peu excentré du centre-ville. Il trouvera mieux, plus tard, avec un type qui a l’air un peu moins louche aussi…
Pour aujourd’hui, Sebastian s’est décidé pour aller à Yahataya Park qui se trouve sur sa liste de trucs à visiter durant son séjour. Mais évidemment, comme le bon gros touriste qu’il est, il s’est perdu comme un gland et ne retrouve pas l’endroit d’où il vient. Déjà qu’il a le look de touriste, avec son short et son sac à dos – sans parler de sa tronche d’occidental un peu perdu – mais en plus il regarde son téléphone en le tournant dans tous les sens pour réactiver le GPS qui s’est coincé. C’est une voix féminine qui le fait sursauter, tellement qu’il est à deux doigts d’en lâcher son téléphone par terre. Il le rattrape de justesse et se tourne vers la jeune femme qui vient de lui parler. Il l’a déjà vue quelque part. Enfin, il croit, parce que les japonaises se ressemblent quand même pas mal… Et sa lanterne s’éclaire quand elle se présente. Elle est dans sa classe. « Akemi ! Oui, bien sûr ! » Alors on repassera sur les règles de politesse de base, parce que Sebastian a encore pas mal de choses à apprendre sur le pays dans lequel il se trouve aujourd’hui. Il a déjà eu du mal à comprendre que la première chose qui venait dans une présentation était un nom de famille et non pas un prénom. Il sourit comme un couillon avant de se passer une main dans les cheveux, signe de gêne. « Je crois que je suis un peu perdu. » Et ce téléphone qui refuse de remettre la localisation…
What’s up in town ?Sebastian & AkemiManger, boire, bosser, dormir. Et le fun dans tout ça ? Aller venez, je vous offre les beautés d’Osaka ! Chez nous, on sait faire de jolies choses ! Flashback – avril 2017Je me suis arrêtée pour aider l'assistant du prof d'anglais. Le petit nouveau au lycée, occidental, plutôt pas mal d'après les autres filles, et visiblement un peu perdu aussi. Debout au milieu du parc, portable à la main visiblement désemparé. Je pourrais me moquer de lui, mais je ne suis pas comme ça. Ca doit être vraiment dépaysant pour lui d'arriver chez nous. Notre pays est vraiment différent de ce qu'il doit connaître, lui et son accent anglais parfait. C'est tellement plus facile quand on est né là-bas... Les américains trouvent que leur pays n'est pas facile à vivre, les lycéens sont apparemment des terreurs. Mais aucun d'entre eux n'a jamais eu à affronter le lycée au Japon et les attentes tellement élevées de la plupart des parents japonais. La pression est tellement dingue... Ici tout est plus fou, nos rythmes de vie sont plus intenses, la rigueur est tellement plus incroyable. Le simple fait de rêver de liberté est bien souvent sanctionné. Alors, définitivement, pour lui, ça doit être vraiment bizarre. J'espère au moins qu'il n'est pas tout seul ici et qu'il connaît des gens.
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Admettre qu’il est perdu n’a rien de difficile pour Sebastian qui se doute bien que la jeune femme doit l’avoir repéré à des kilomètres. Elle a sans doute eu pitié de lui pour oser venir s’approcher et commencer une conversation, avec son look de touriste et son sac à dos. Mais Sebastian lui en est reconnaissant tout de même parce qu’il va sans doute pouvoir lui demander un peu d’aide pour se remettre sur le bon chemin. Puisque son portable semble l’avoir lâchement abandonné… Au moins elle ne se moque pas et semble compréhensive, ce qui fait sourire Sebastian. Après tout, il ne doit pas être le premier touriste à se perdre dans ce parc et, si ça se trouve, il n’est pas non plus le premier auquel Akemi vient en aide. Il écoute ses explications tout en regardant les directions qu’elle lui donne et il se sent quand même bien con de ne pas savoir lire les signes qu’indiquent les panneaux. Mais il a doit déjà apprendre à parler la langue, il apprendra à la lire un peu plus tard.
Toutes les directions qu’elle lui donne résonnent un peu comme du chinois aux oreilles de Sebastian qui observe l’écran de son téléphone portable pour voir si le GPS s’est remis en route. Il aperçoit quelques-uns des noms qu’elle vient de lui donner et se rend mieux compte de l’endroit où il se trouve, mais ce n’est pas pour autant qu’il se sent moins perdu. « Je vois. Je suis vraiment perdu en fait. » Il rit doucement avant de bloquer son portable pour le ranger dans sa poche. « On m’a dit qu’il y avait une patinoire dans les parages, j’aurais bien aimé y aller. » Sebastian n’a jamais patiné et il aurait bien aimé essayer, d’autant qu’on lui a dit le plus grand bien de cette patinoire située en plein centre du parc. Il voulait voir ce que c’était avant de se lancer sur la glace mais il n’arrive pas à mettre la main dessus. Il a trouvé la piscine sans aucun souci mais pas la patinoire.